Manque de remplaçant-e-s : SUD éducation Gard-Lozère écrit au DASEN et à la rectrice

Lettre au DASEN du Gard

 

Nîmes, le 11 décembre 2020

Objet :  Manque d’enseignant-e-s remplaçant-e-s dans le 1er degré dans le Gard

Monsieur le DASEN,

Notre organisation syndicale vous interpelle au sujet de dysfonctionnements avérés dans les écoles du département.

Malgré notre courrier du mars 2020 adressé à la Rectrice, nous constatons que, cette année encore, les enseignant-e-s des écoles du Gard en arrêt maladie de courte durée (jusqu’à une semaine) ne sont pas remplacé-e-s. Les inspections communiquent en ce sens auprès de leurs équipes éducatives.

De ce fait, les élèves des classes concernées sont réparti-e-s dans les autres classes dont les effectifs sont être déjà chargés ou repartent chez eux si leurs parents sont disponibles. Dans certaines écoles, ce déficit de remplacement entraîne un brassage d’élèves de classes différentes et met ainsi en péril l’application du protocole sanitaire. Ce manque de moyens humains remet en question le droit à l’éducation. En témoigne la mobilisation des parents d’élève de l’école Jean Moulin de Nîmes, situé en REP+.

De plus, les effectifs dans certaines classes sont inacceptables et entravent gravement les missions pédagogiques des enseignant-e-s : des maternelles  à 30 et même 36 élèves, des CM2 à 32. Nous ne pouvons, à ce titre, que soutenir la mobilisation des parents d’élèves de l’école de Théziers et il est urgent que vos services remédient à cette situation de façon durable.

SUD éducation  exige que le nécessaire soit fait pour apporter une réponse à ces manques : il en va du droit à l’éducation. Les leviers pour cela sont pourtant nombreux : augmentation de postes au CRPE, création de postes à l’échelle du département, nominations supplémentaires de stagiaires dans le Gard, ou encore recours à la liste complémentaire.

Nous savons compter sur vous pour prendre en considération nos revendications légitimes.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le DASEN du Gard, l’assurance de notre profond attachement au service public d’éducation.

 

Lettre à la rectrice

 

Nîmes, le 11 décembre 2020

Objet :  Manque d’enseignant-e-s remplaçant-e-s dans les 1er et 2 nd degré dans le Gard et la Lozère

Madame la Rectrice,

Notre organisation syndicale vous interpelle à nouveau au sujet de dysfonctionnements avérés dans les écoles élémentaires et dans les établissements du 2nd degré du Gard.

Malgré notre précédent courrier du mois de mars 2020, nous constatons que, cette année encore, les enseignant-e-s des écoles élémentaires du Gard en arrêt maladie de courte durée (jusqu’à une semaine) ne sont pas remplacé-e-s. Les inspections communiquent en ce sens auprès de leurs équipes éducatives.

De ce fait, les élèves des classes concernées sont réparti-e-s dans les autres classes dont les effectifs sont être déjà chargés ou repartent chez eux si leurs parents sont disponibles. Dans certaines écoles, ce déficit de remplacement entraîne un brassage d’élèves de classes différentes et met ainsi en péril l’application du protocole sanitaire. Ce manque de moyens humains  remet en question le droit à l’éducation. En témoigne la mobilisation des parents d’élèves de l’école Jean Moulin de Nîmes, situé en REP+.

De plus, les effectifs dans certaines classes sont inacceptables et entravent gravement les missions pédagogiques des enseignant-e-s : des maternelles à 30 et même 36 élèves, des CM2 à 32. Nous ne pouvons, à ce titre, que soutenir la mobilisation des parents d’élèves de l’école de Théziers et il est urgent qu’avec le DASEN du Gard vos services y apportent une solution pérenne.

Dans le second degré, nous faisons aussi le constat  de nombreux dysfonctionnements : des classes surchargées, jusqu’à 32 élèves en collège et 36 en lycée,  des enseignant-e-s non remplacé-e-s sur des absences bien supérieures à trois semaines. Le rectorat a dorénavant systématiquement recours à des personnels contractuels (qu’il a d’ailleurs des difficultés à recruter). Ces personnels sont souvent en difficulté dès la prise de leur poste car ils ne bénéficient ni d’accompagnement réel ni d’une formation initiale leur permettant de prendre leurs fonctions en toute sérénité.

SUD éducation Gard-Lozère exige que le nécessaire soit fait pour apporter une réponse à ces manques : il en va du droit à l’éducation. Nous refusons que la précarité soit une réponse pour pallier un manque de recrutement de personnels titulaires. Les leviers pour cela sont pourtant nombreux : augmentation des postes ouverts au concours, création de postes sur l’Académie, constitution de réserves de brigades et de TZR, nominations supplémentaires de stagiaires dans le Gard et la Lozère, ou encore recours à la liste complémentaire.

Nous savons compter sur vous pour prendre en considération nos revendications légitimes.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer Madame la Rectrice, l’assurance de notre profond attachement au service public d’éducation.