Après le 1er octobre, ne rien lâcher sur nos revendications !

Ce mardi 1er octobre, l’intersyndicale CGT – FSU – Solidaires a appelé les salarié·es du public et du privé à se mettre en grève et à manifester partout en France. Iels étaient 700 à Alès ce mardi matin,  300 à Mende et 1500 à Nîmes. Dans l’éducation, les taux de grévistes étaient variables. Certains établissement ont atteint plus de 40% de grévistes dans le second degré.

Pendant que nous étions en grève et dans la rue, Michel Barnier prononçait son discours de politique générale. Sans surprise, on est loin du compte ! Ce discours n’est fondé que sur les poncifs réactionnaires de la droite et de l’extrême-droite. Si le premier ministre a volontairement évité le vote de confiance, nous l’attendons de pied ferme sur le budget qu’il présentera ce 9 octobre. L’austérité semble devoir être le maître-mot du budget à venir, SUD éducation Gard-Lozère sera particulièrement vigilant sur les moyens alloués à l’école publique dans nos départements, déjà en déficits. Pour SUD éducation Gard-Lozère, la baisse annoncée de la démographie scolaire ne doit pas être une aubaine pour supprimer des postes et dégrader les conditions d’apprentissage des élèves alors qu’il faudrait améliorer la qualité de l’encadrement en diminuant les effectifs par classe.

Pour SUD éducation, la journée de grève du 1er octobre doit nous permettre de mobiliser et construire la riposte contre ce gouvernement de combat. SUD éducation Gard-Lozère continue de revendiquer un plan d’urgence pour l’éducation dans nos départements.

 

Après le 1er octobre, ne rien lâcher sur nos revendications !