Nouveau programme d’éducation à la sexualité et à la vie affective : ne cédons pas à l’extrême droite !

Le 25 janvier, le journal Libération nous informait du contenu du nouveau programme d’éducation à la sexualité et la vie affective que présentera Elisabeth Borne.

En particulier trois points sont inquiétants :

  • La notion d’identité de genre passe de la 5e au lycée

  • La présentation de l’intersexuation passe, elle, du CM2 au lycée

  • La notion d’asexualité disparaît purement et simplement des programmes.

Alors que le ministère ne se donne toujours pas les moyens d’appliquer la loi de 2001 instaurant 3 séances d’éducation à la sexualité par an pour chaque élève tout au long de sa scolarité, ce programme montre un net recul.

Les établissements scolaires doivent offrir un espace sécurisant et émancipateur aux élèves et ne pas être un espace où la transphobie perdure, stigmatise, conduisant parfois jusqu’au suicide.

L’exemple de mise en place rapide de lois transphobes aux USA depuis l’accession au pouvoir de Trump et l’offensive de l’extrême droite française contre les LGBTQIA+ nous montrent qu’il est nécessaire et urgent de lutter contre les LGBTphobies et les violences sexistes et sexuelles, en particulier à l’école, le plus tôt possible.

Sud Education Gard-Lozère se trouvera toujours aux côtés de la communauté LGBTQIA+ pour défendre ses droits et en particulier ceux des enfants transgenres ou intersexes.

SUD éducation Gard-Lozère condamne les reculs du programme présenté par notre ministre et souhaite qu’il soit retravaillé avec les organisations syndicales et communautaires.

Invisibiliser l’existence de la communauté LGBTQIA+ ne la fera pas disparaître.

Communiqué SUD Education 30-48