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En souvenir d’Awa, pour tou·tes les mineur·es non accompagné·es
La Coordination Nîmoise des Jeunes Exilé·es en Danger appelle à une manifestation le jeudi 13 février à 18h30, au départ de la Maison Carrée à Nîmes. L’Assemblée Solidarité Alès appelle à les rejoindre pour un rassemblement avant la manifestation, à 17h30 devant le collège de la Révolution à Nîmes.
Le décès d’Awa, 15 ans, une mineure ivoirienne non accompagnée, dans la nuit du 23 au 24 décembre 2024 à Nîmes a bouleversé ses ami·e·s et les membres de la Coordination Nîmoise des Jeunes Exilé·e·s en Danger (CNJED). L’adolescente était prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) et était seule dans un appartement mis à disposition par une maison d’enfants. Une enquête est en cours qui établira les responsabilités. Comment un tel drame a-t-il été possible ? Alors même qu’Awa bénéficiait d’un accompagnement conforme à ce qui est attendu dans le cadre de la Protection de l’enfance, c’est-à-dire une assistance éducative qui devrait être déployée pour tou·te·s les mineur·e·s étranger·e·s isolé·e·s, ce qui n’est pas le cas.
Aussi, nous, associations, bénévoles, collectifs, membres de la société civile, dénonçons, depuis des années, de nombreux dysfonctionnements qui sont observés tout au long de leur parcours administratif et juridique. Dysfonctionnements au niveau de la Protection de l’enfance, mission du Conseil Départemental (CD), des tribunaux pour la Justice, de la Préfecture pour l’Etat, qui cumulés entraînent un parcours chaotique, fait d’échecs successifs, ressemblant à de la maltraitance institutionnelle, à un système de discrimination et de rejet de ces jeunes.
Là où les pouvoirs publics sont supposés appliquer les lois et les règlementations pour protéger et accompagner vers une intégration ces jeunes venu·e·s se former, travailler, en apportant leur énergie, leur jeunesse, leur courage, nous constatons que ces mêmes pouvoirs publics dressent des obstacles administratifs qui impactent gravement leur parcours, leur santé, leur équilibre psychique. Comme si réduits à des dossiers, des prix de journée, des numéros, les personnes, leurs droits, leur dignité et leur humanité disparaissaient. Nous avons un devoir de veille à faire respecter la loi, d’alerte, de restauration du respect de ces vies précieuses. Ainsi, après les traumatismes de leur parcours migratoire, leur espoir d’intégration et d’accéder à une vie normale se trouve anéanti : ce sont des vies qui risquent d’être broyées dans leur jeunesse.
Lettre ouverte de la coordination nîmoise pour les jeunes exilé·es en danger