Demandes de temps partiels refusés : SUD éducation Gard-Lozère dénonce la brutalisation des collègues
Depuis l’année dernière, les refus de temps partiels dits “sur autorisation” (à distinguer des temps partiels dits “de droit”) se sont multipliés dans notre département, en particulier à l’encontre des collègues du 1er degré. En 2021, ce sont surtout les demandes de temps partiel à 80% qui ont été rejetées par le DASEN.
Comme les disponibilités, les temps partiels sont importants pour les collègues qui les demandent : ils permettent aux collègues de se donner de l’air par rapport à un travail accompli dans des conditions de plus en plus difficiles, de ménager leur santé physique et psychique, ou tout simplement de ne pas consacrer l’intégralité de leur temps au travail mais de conserver du temps pour d’autres activités de leur choix. Ces temps partiels sont même vitaux ; sans cette soupape, le DASEN met les collègues face à un choix impossible : ou bien reprendre à temps plein quitte à mettre en danger sa santé physique et psychique, ou bien se résoudre à quitter l’Education nationale pour se préserver.
Ou est-ce justement l’objet de cette mesure brutale, que d’accélérer le gigantesque plan social lancé par le Ministère de l’Éducation nationale, qui chaque année rend des millions d’euros à Bercy alors que les besoins de recrutement de titulaires sont criants, et qui chaque jour prend davantage l’aspect d’un nouveau France Télécom poussant les fonctionnaires au départ ?
SUD éducation 30 appelle à rejeter avec force cette logique de brutalisation des collègues par leur enchaînement au travail.
SUD éducation 30 revendique la satisfaction de toutes les demandes de temps partiel et un recrutement de titulaires à hauteur des besoins.
SUD éducation 30 appelle les collègues concerné-e-s par ces refus de temps partiel à prendre contact avec SUD éducation et à manifester leur refus de cette injustice par
-
un recours gracieux auprès de la hiérarchie (modèles ci-dessous)
-
une saisine de la CAPD
SUD éducation 30 appelle l’ensemble des collègues de l’Education nationale à manifester leur soutien aux collègues faisant face à un refus de temps partiel et à défendre ainsi les droits de l’ensemble des collègues.